POURQUOI (ET POUR QUOI) CONSULTER UN THÉRAPEUTE PSY ?
Reconnaître qu’on souffre, vouloir se faire aider, ce n’est pas faire preuve de faiblesse. Au contraire : c’est une force. Un premier pas, parfois tout petit (mais il faut bien commencer par un premier pas !), pour essayer d’aller mieux – parfois d’aller tout court.
Consulter un psy, se faire accompagner, c’est entamer un premier pas de danse avec ce qui nous étouffe ou nous empoisonne. C’est faire un pas de côté.
La question est donc aussi : pour quoi consulter ?
Comme je l’ai déjà évoqué, ma pratique est ouverte à tous les enjeux de la société contemporaine, qu’il s’agisse des questions de genre ou de sexualité, de choix de vie singuliers, de familles au profil encore atypique…
Mais je reçois également des patients qui sont eux-mêmes des aidants, qui soutiennent, dans un quotidien parfois harassant, un proche, un parent âgé, en grande souffrance psychique ou physique.
La liste des souffrances humaines est hélas sans fin, et les raisons de consulter innombrables : anxiété, dépression, dépendance, insatisfaction professionnelle, panne de créativité – ou sexuelle…
Elles peuvent vous concerner en personne, ou votre couple, ou en tant que parent.
Les adolescents et les enfants sont également les bienvenus dans ma pratique. Là aussi, il ne s’agit pas d’envoyer l’enfant « chez le psy » à tout prix, mais d’être attentif à sa souffrance et d’intervenir avant qu’elle ne s’inscrive trop profondément dans la psyché et dans le corps. Et cette permet souvent également à toute la famille proche de reprendre goût à la vie.
Retrouver le goût de la vie – parfois même commencer à le découvrir – constitue une bonne raison, pas toujours raisonnable, d’entreprendre un travail sur soi.
LE DÉROULEMENT DES SÉANCES DE PSYCHOTHÉRAPIE
Les séances durent quarante-cinq minutes. Elles se déroulent soit en face à face, soit le patient – l’analysant – allongé sur le divan, l’analyste assis sur un fauteuil, à sa tête. La position –assis ou allongé – ne se détermine pas forcément tout de suite, mais au bout de quelques semaines d’élaboration.
La fréquence habituelle pour entreprendre un travail est d’une séance par semaine. Nous l’adaptons par la suite. La durée de la thérapie dépend évidemment de la situation, et du désir du patient. Certaines tensions peuvent se débloquer assez rapidement – pour autant, le patient et son analyste peuvent estimer utile d’aller voir au-delà de ces premiers résultats, plus en profondeur.
La première séance est payante : même si elle ne se présente que comme « une prise de contact », et même si elle constitue une séance unique, elle engage déjà l’inconscient du patient.